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idee 3Il n’y a pas d’affirmation plus fausse que celle là, ce qui démontre, si besoin était, la mauvaise foi de nos détracteurs.

C'est FAUX !

En effet, la chasse est très strictement encadrée par des plans de chasse concernant le grand gibier (mouflons, cerfs, chevreuils, chamois, parfois sangliers...). Chaque année les CDCFS (Comité Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage) attribuent, après avis des différents participants (écologistes, forestiers, agriculteurs, chasseurs ainsi que les associations liées à la nature), un certain nombre d’animaux à prélever par massif et par unité de gestion (UG).

Ces attributions sont proposées par le directeur de la DDT (Direction Départementale des Territoires) au préfet du département concerné, qui attribue nominativement à chaque demandeur, un plan de chasse comportant un minimum et un maximum d’animaux à prélever, espèce par espèce.
Cette demande de plan de chasse peut être aussi tout simplement refusée par le préfet si les différentes commissions ont jugé qu’elle n’était pas conforme aux réalités du terrain, tant pour l’équilibre de l’espèce que pour le fameux équilibre agro-sylvo-cynégétique.
Cette attribution du plan de chasse est matérialisée par des bracelets qui devront être apposés sur les pattes des animaux abattus, en cochant le jour et le mois du prélèvement.
La fermeture de ce bracelet est définitive et celui-ci ne peut être réemployé. Chaque bracelet a un numéro d’identification propre à chaque bénéficiaire de plan de chasse, évitant toute tricherie.

C’est faux aussi en ce qui concerne le petit gibier.

De très nombreuses espèces (faisans, lièvres, perdreaux, tétras...) font aussi l’objet de plans de chasse déterminés à travers des GIC (Groupement d’Intérêt Cynégétique) qui attribuent un certain nombre de gibiers à prélever en fonction de comptages réalisés au printemps et l’été, après la reproduction. Ceci permet de maintenir un équilibre des prélèvements en adéquation avec la reproduction
et le nombre des espèces présentes sur le territoire et avec la capacité d'accueil du-dit territoire.
Les chasseurs, dans leur écrasante majorité, sont des gestionnaires raisonnables et compétents du patrimoine faune sauvage dont ils ne prélèvent que les intérêts sans jamais entamer le capital.

D’autres espèces font l’objet de mesures de gestion spécifiques comme la bécasse. Chaque chasseur reçoit, chaque année, un carnet de prélèvement individuel avec son numéro de permis de chasser ainsi que des bandelettes qui doivent être apposées aux pattes des bécasses tuées, avec un nombre limité à prélever chaque année.

D’autres mesures de gestion existent comme les PMA (Prélèvement Maximum Autorisé) qui peuvent être appliquées à toutes les espèces migratrices.
Grâce à ces très nombreux outils de gestion, aux efforts considérables entrepris pour la sauvegarde de certaines espèces, comme la perdrix, le lièvre, le grand tétras et autres espèces migratrices et sédentaires, ainsi que pour la sauvegarde des milieux, la chasse est un atout majeur de gestion de la biodiversité non seulement sur les espèces chassables mais sur l'ensemble des espèces.