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idee 1Voilà le genre de contre vérité que l'on entend parfois, et qui est due à une confusion qu'il convient d'éclairer.

Il se trouve en effet que deux notions, très éloignées l'une de l'autre, agitent la pensée autour de l'animal depuis une vingtaine d'années. Le bien-être animal et le droit de l'animal. Souvent confondues, elles donnent lieu à des interprétations émotionnelles très loin de la réalité.

Qu’est ce que le bien-être animal ?

Ce concept, maintenant reconnu par l es t extes in t erna t ionaux et français (directive européenne "Animal Welfare", et sa transcription en droit français), s’applique exclusivement aux animaux domestiques, de rente, ou maintenus en captivité. Autrement dit à nos animaux de compagnie, à ceux que l’on élève, ou ceux détenus dans des cirques et autres zoos.
Il s’appuie sur le principe que toute souffrance animale inutile doit être évitée. Certains lui préfèrent d’ailleurs le concept de bien t raitanc e, soit l e fait de veiller à ce que les animaux vivant sous notre dépendance soient bien nourris, entretenus, soignés, et disposent de tout ce qui est nécessaire à leur développement biologique harmonieux. Les principales applications du bien être animal concernent l’élevage, le transport et l’abattage des animaux de rente ; mais aussi, les conditions d’utilisation des animaux de laboratoire ou encore les normes de détention d’animaux sauvages.
A ce stade, on voit bien que les chasseurs ne sont pas concernés, sauf bien sûr pour leurs chiens !

Or, quel bien plus précieux pour un chasseur que son chien ?
Compagnon de tous les jours, la relation qui s’établit au fil des ans entre un chasseur et son chien, cette connivence sur le terrain, la complémentarité des aptitudes de l’un et de l’autre, représentent
l’essentiel du plaisir de la chasse ! Le chasseur aime son chien, en prend grand soin pour cette raison, et celle d'assurer son excellence sur le terrain. Le bien-être du chien fait partie du plaisir du chasseur.

Qu’est ce que le droit de l’animal ?

Il s’agit d’une posture idéologique développée par des philosophes anglosaxons à l’origine de l’anti-spécisme ou encore du bio-centrisme. En clair, l’homme ne serait qu’une espèce animale parmi les autres et n’aurait donc pas plus de droit sur l’animal que l’animal n’en aurait sur lui. Faisant souvent comparaison entre l’esclavage et l’élevage, ou encore référence à la théorie de la libération, ils prônent la fin de toute utilisation de l’animal par l’homme. Une société sans viande et sans animaux de compagnie est leur objectif ultime. Dans une version “soft’’, cela conduit au végétarisme, dans une application stricte au véganisme (aucune utilisation d’un sous-produit animal, pas d’oeufs pas de lait, pas de cuir…).

Les chasseurs sont, bien sûr, opposés au droit de l’animal, ils prônent une utilisation raisonnable des animaux, tenant compte de leur bien-être, mais ne s’interdisant pas de les élever, les utiliser ou les consommer après leur avoir ôté la vie, de la façon la plus humaine possible.

Reste, que la plupart des organisations de protection animale respectables ont, de longue date, été infiltrées par des adeptes du droit de l’animal. C’est la raison pour laquelle on voit ressurgir, à intervalles réguliers, des initiatives législatives ou réglementaires tendant à modifier les textes existants pour créer un véritable statut juridique de l’animal dans le code civil.
Les conséquences de ce statut seraient dévastatrices pour notre mode de société et les chasseurs y sont, effectivement, totalement opposés, comme le sont les agriculteurs, les éleveurs, et à vrai dire, l’ensemble de la société !